22/04/14

Le climat des affaires se dégrade dans les BRICS

Depuis 2000, Aon examine les répercussions des risques politiques sur la vie des entreprises.Les résultats de cette analyse aident les CEO, les CFO et les risk managers à évaluer les nombreux risques des pays où ils opèrent ou avec lesquels ils entretiennent des relations d'import-export.

Les risques de nature financière comme la politique des changes, la limitation sur la circulation de capitaux ou les défauts de paiement par les pouvoirs publics, mais aussi les risques relatifs à l'interférence du politique dans l'économie (par exemple par la nationalisation ou l'expropriation), les perturbations dans la chaîne d'approvisionnement ou le risque de violences politiques et de terrorisme, sont tous pris en compte.

Dans cette 16e édition, Aon a examiné les risques politiques pour 163 pays. La notation S&P et les notes attribuées par l'OCDE ont été ajoutées pour compléter le tableau. L'information est actualisée sur base trimestrielle.

Il est frappant de constater dans cette analyse que, parmi les marchés émergents, les cinq pays BRICS présentent tous cette année un niveau de risque supérieur à celui de l'an dernier.

Que signifie ceci pour la Belgique ?

Sur la base des chiffres actuellement disponibles que nous recevons d'une part du FIT et de l'autre de l'AWEX, il n'est pas exagéré de dire que 12,5% ou plus d'une huitième des exportations belges sont exposées à un risque accru. Les seuls pays BRICS et l'Ukraine représentent 8,21 % de la totalité des exportations flamandes, alors qu'au cours des neuf premiers mois de 2013, la Wallonie a réalisé un peu plus de 3,59 % de ses exportations à destination des pays en question.

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