Une connaissance multidisciplinaire - Deux legal interim managers témoignent
Beaucoup d'histoires à dormir debout circulent concernant le legal interim management. « Ce n'est pas du tout juste » s'exclament Kris Seyen et Yves Doens unanimes. Ces deux juristes sont des legal interim managers expérimentés ayant entretemps décidé de mettre leur savoir au profit de projets dans différents secteurs.
Différentes raisons peuvent conduire une entreprise, un cabinet d'avocats ou une institution publique à faire appel au service de legal interim managers. Ainsi, par exemple, Kris a-t-il travaillé comme expert sur un projet consistant à mettre en place et à gérer une « management information dataroom » chez et pour ABX Worldwide. Quant à Yves, il a effectué une mission chez HP pour remplacer un juriste en partance, en attendant que le poste de juriste vacant soit pourvu. Dans ces deux cas, les missions ont été d'assez longue durée : respectivement 11 et 8 mois.
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Un choix mûrement réfléchi
Pour nos deux juristes, le legal interim management est un choix mûrement réfléchi. « Il arrive parfois que la société pour laquelle on effectue une mission nous propose un contrat d'emploi » déclare Yves Doens. « C'est certes très flatteur, mais c'est en pleine connaissance de cause que je n'accepte pas cette proposition. Je suis fais pour la diversité et la flexibilité qu'offre le legal interim management ».
Quant à Kris Seyen, il voit dans cette diversité « chaque fois l'occasion de relever un nouveau défi passionnant. Au barreau, j'ai appris à travailler de manière autonome et à faire une bonne analyse des risques. Ensuite, en tant que juriste d'entreprise, j'ai compris comment fonctionne une entreprise et ai réalisé que le département juridique est souvent vu comme centre de coûts. Cette double expérience m'est fort utile aujourd'hui ».
Pré-requis: de l'expérience et du talent
Pour être legal interim manager, il faut en effet pouvoir faire preuve d'une première expérience professionnelle. Le client attend du legal interim manager qu'il puisse rapidement gérer les dossiers en toute autonomie. Kris Seyen « il faut être en mesure de distinguer l'essentiel de l'accessoire et bien lire entre les lignes. C'est une question d'expérience, mais aussi de talent. Beaucoup de bons juristes ne sont capables de travailler que dans un cadre bien structuré. En tant que legal interim manager, il faut justement être capable de travailler sans cette structure bien stable ».
« Chaque nouvelle mission offre la possibilité d'accroître son expérience et ses connaissances » confie Yves Doens. « Chaque entreprise aborde les choses d'une manière différente et identifie ses propres priorités. On apprend toujours quelque chose d'utile pour de futures missions. Il va de soi qu'on ne dévoile jamais les secrets d'entreprise. Mais on peut certainement retenir quelques enseignements de la méthode de travail ou du type de contrats qu'on a expérimentés lors de missions précédentes ».
Vite en selle
On attend des legal interim managers qu'on puisse directement les affecter à différentes tâches ; on ne consacre jamais beaucoup de temps à une quelconque formation. Yves Doens se souvient que « après maximum deux semaines, on devait être pleinement efficace. Il ne pouvait pas en être autrement chez HP. Le Head of Legal m'a donné un organigramme et m'a présenté au Legal team, au CEO et CFO ainsi qu'à toutes les autres personnes clefs dans l'organisation ainsi qu'aux principaux vendeurs. Pour rapidement mettre le pied à l'étrier, il m'a transmis tous les e-mails qui lui étaient destinés et m'a confié lui-même les dossiers. En parallèle, j'ai constitué le plus rapidement possible un réseau en interne de sorte que mes collègues temporaires puissent directement faire appel à moi ».
Chez ABX, Kris Seyen a eu environ une semaine pour être complètement opérationnel. « Je demande systématiquement un organigramme de la société et vais ensuite me présenter spontanément auprès des différents départements. L'information dont j'ai besoin n'est pas toujours centralisée, elle se trouve souvent disséminées auprès de plusieurs personnes clefs dans l'entreprise. Dans une société opérant au niveau international, il faut également tenir compte d'une différence culturelle. Dans ce type de situation, le soutien du management est absolument indispensable pour obtenir l'information des collègues. La patience est alors une vertu ».
Orienté résultat
L'impressionnante dataroom que Kris Seyen mit sur pied à l'international pendant les 11 mois passés chez ABX Woldwide, donna lieu à une procédure d'appel d'offres très réussie et se solda par une belle opération de vente. « Ce n'est pas toujours la raison d'être d'une dataroom », précise-t-il. « Dans d'autres sociétés où j'ai réalisé un travail similaire, le management voulait 'seulement' avoir une vue plus claire sur l'entreprise en tant que telle et sur ses différents départements ».
Après avoir rempli sa mission, Yves Doens est resté une semaine supplémentaire chez HP pour transmettre les dossiers traités au nouveau juriste. Par la suite, le Head of Legal l'a encore recontacté lui annonçant qu'un important deal sur lequel il avait travaillé venait d'être clôturé avec succès. « Je ne rechigne pas à travailler de longues journées si les circonstances le requièrent : c'est le résultat qui compte. Mais c'est toujours agréable si ton travail en tant que legal interim manager est apprécié de la sorte ».
En fonction des compétences
Tant Kris Seyen et qu'Yves Doens peuvent donc encore être des legal interim managers. Ils ont aussi un passé, des atouts et des attentes qui leur sont propres. « Tout comme pour Kris et Yves, nous tenons compte des compétences et des disponibilités de chaque legal interim manager travaillant avec nous, dès qu'une nouvelle mission rentre », déclare Ilke Aerts, managing director de Vialegis. « Grâce à notre large base de données, nous pouvons très rapidement présenter à nos clients les legal interim managers répondant le mieux à leurs attentes. La personnalité des candidats jouent également un rôle important dans ce processus de sélection ».
Pour de plus amples informations au sujet de Vialegis Legal Interim Management, n'hésitez pas à contacter Valerie Hofman ou Muriel Denruyter au numéro de téléphone suivant 02 719 00 96 ou par e-mail: valerie.hofman@vialegis.be ou muriel.denruyter@vialegis.be
